SPIP 10/52 : l’antenne de Troyes au bord de la rupture

Depuis plus de 6 mois, l’antenne de Troyes est confrontée à une charge de travail totalement délirante !

L’effectif de l’antenne, confortable sur le papier, s’est réduit à peau de chagrin au gré de la réussite de concours internes (qui bloquent les postes à la mutation durant le temps de formation) et d’arrêts de travail plus ou moins longs.

Inexorablement, le nombre de dossiers par CPIP augmente, près de 120 actuellement.

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Cette situation est par ailleurs aggravée par un Service de l’Application des Peines, au complet lui, qui tourne à plein régime et demande toujours plus de réactivité au SPIP.

Le moral de l’équipe se heurte à des injonctions toujours plus paradoxales (un travail et des écrits de qualité restent attendus malgré l’absence de temps.)

Hormis l’organisation d’un « mode dégradé » impossible à appliquer dans les faits, aucune mesure n’est prise pour protéger les agents d’un service en grande souffrance.

La question des risques psycho-sociaux, dont notre Administration prétend se soucier, est clairement posée.

Il sera difficile voire impossible pour les CPIP de tenir encore des mois dans ce contexte de travail.

Devant ce constat, nous souhaitons que des mesures ( ouvertures de postes, recrutement par voie de détachement…) soient prises.

A Troyes, le 27/04/17 Le Syndicat CGT SPIP Aube-Haute-Marne