Soutien aux collègues surveillants / Mobilisation prisons : la CGT est mobilisée !

En réaction aux agressions de personnels pénitentiaires un conflit social est en cours dans les établissement pénitentiaires, la CGT se mobilise et  apporte leur soutien, leur solidarité et pour certains se mobilisent.

Vous trouverez  :

  • le communiqué des 4 organisations CGT de la Justice une lutte qui concerne tout le ministère de la justice
  • le communiqué national CGT insertion probation : un seul mot d’ordre mobilisation et solidarité
  • le communiqué commun CGT insertion probation et CGT pénitentiaire : Contre l’autoritarisme et le statut spécial : une seule riposte possible : la mobilisation!
  • l’espace dédié de l’UFSE-CGT sur le conflit regroupant l’ensemble des motions et des communiqué de soutien de nombreux syndicats CGT (PJJ, Douanes, Services publics, Travailleurs de l’Etat…)
  • le communiqué confédéral CGT
  • Communiqué de l’UFSE-CGT et courrier au Ministre de l’Action et des Comptes Publics relatifs aux sanctions
  • le communiqué de l’UFSE-CGT Mouvement dans la pénitentiaire :
    un protocole rejeté par la majorité ne fait pas un accord.
  • le communiqué national de la CGT pénitentiaire et l’UFSE : conflit dans la pénitentiaire : il est urgent de trouver des solutions de progrès
  • le communiqué  national de la CGT insertion probation : collègues surveillants agressés : impasse d’une politique pénale sécuritaire
  • l’ensemble des tracts locaux de soutien, de solidarité et de mobilisation : CD de Salon, CD de Metz, CD de Toul, CD de Muret, CD de Sequedin, SPIP 18-36, CD de Val de Reuil, SPIP de La Vienne, CD Aix Luynes, SPIP Centre Val de Loire, SPIP 84, SPIP Oise et Aisne, SPIP Charente Maritime, SPIP 10-52, SPIP 95, SPIP Toul, CGT SPIP 34, MA Beaumettes, MA de Rouen, SPIP 88, SPIP 65, SPIP 18/36, SPIP Auch, SPIP de Nice, SPIP de la Somme, SPIP de Cambrai …

UNE LUTTE QUI CONCERNE TOUT LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Depuis12 jours, les surveillants sont en lutte. Certaines de leurs revendications leur sont propres mais d’autres concernent l’ensemble de notre ministère.

Depuis des années, le budget de la justice est indigent. L’immobilier est dans un état catastrophique. Les agents du ministère ne peuvent que difficilement exercer leurs missions correctement. Certains, au vu de l’état de leur lieu de travail, mettent même leur vie en danger, ne serait-ce qu’en venant travailler.

L’équipement est à l’avenant avec des véhicules mal entretenus, du mobilier cassé et des moyens de communication obsolètes ou inexistants. L’ensemble des services, prisons et tribunaux souffrent de sous-effectifs chroniques qui viennent empêcher un travail de qualité et usent les personnels qui doivent gérer en permanence la pénurie. L’état du ministère de la justice est une honte pour notre pays et pour nos citoyens.

communiqué CGT justice

A grand renfort de gadgets numériques et de grands mots, on veut nous faire croire que le gouvernement s’intéresse à notre ministère. Le seul objectif du gouvernement Macron et de sa ministre de la justice est de casser encore plus l’outil et de réduire encore plus les effectifs et les moyens.

A cela s’ajoutent, une remise en cause de nos droits par l’absence de reconnaissance de la pénibilité voire sa remise en cause pour certains corps et le report des quelques miettes indemnitaires que le gouvernement précédent avait bien voulu concéder à certains. Enfin, le système de primes au mérite vise encore à mettre les agents au pas et à s’assurer qu’ils acceptent tout et, surtout, n’importe quoi.

Le management par la peur est la norme. La répression frappe durement les représentants syndicaux et les personnels en lutte. Quand ceux-ci ne peuvent être atteints, l’administration s’en prend aux agents qui ont eu le tort de dénoncer des situations insupportables ou illégales. Tout est fait pour que les personnels de terrain aient peur, ne serait-ce que de faire reconnaître leurs droits.

Nous sommes déjà dans une situation intenable et elle va devenir encore pire.

Il est temps de dire stop ! Nous ne pouvons plus accepter que notre administration soit découpée petit à petit et que les personnels subissent une nouvelle purge !

Nous devons défendre notre outil de travail que le gouvernement veut casser pour mieux supprimer nos emplois et nos droits.

La CGT Pénitentiaire, le Syndicat National C.G.T. des Chancelleries & Services Judiciaires, la CGT PJJ et la CGT Insertion et Probation et appellent d’ores et déjà tous les agents du ministère de la justice à soutenir la lutte des surveillants. Nous appelons à la mobilisation du plus grand nombre afin de défendre nos droits et de faire cesser cette situation intolérable dans notre ministère par une lutte coordonnée quelles que soient les administrations ou les fonctions.

Paris, le 26 janvier 2018

AUDIENCE À L’ELYSÉE ANNULÉE CONFLIT DANS LA PÉNITENTIAIRE : UN SEUL MOT D’ORDRE MOBILISATION ET SOLIDARITÉ !

En plein conflit social au sein des établissement pénitentiaires, l’Elysée vient de faire le choix d’annuler l’audience prévue ce jour.

Version imprimable audience annulée

Si l’on nous dit qu’il s’agit d’un simple report de quelques jours car une telle audience ne saurait interférer dans les négociations en cours menées par la Ministre de la Justice, la CGT insertion probation ne saurait pourtant être dupe ! En effet, à ce jour il est pourtant clair que cette audience n’avait comme seul objet la mise en application immédiate de la réforme statutaire des CPIP au 1er février 2018, permettant l’accès à la catégorie A ! Ordre du jour donc très clair qui au moment de la demande d’audience n’avait rien à voir avec le conflit social en cours !

Cette annulation doit-elle être perçue comme le signe de plus montrant un gouvernement aux abois ? En effet ce gouvernement ne sait pas répondre aux justes et légitimes revendications des personnels de surveillance mobilisés dans un mouvement historique depuis 12 jours. Mouvement historique – malgré la privation du droit de grève- révélant à quel point il existe un malaise profond au sein de l’administration pénitentiaire auquel le gouvernement se doit de répondre par des réformes en profondeur et non de simples mesurettes ! Et encore moins par des menaces de sanctions disciplinaires !

Pour la CGT insertion probation il est urgent de dénoncer une politique du tout carcéral entraînant inévitablement surpopulation carcérale, conditions de détention indignes et donc conditions de travail indignes pour les personnels.

Pour la CGT insertion probation il est urgent de changer de paradigme en faisant de la prison l’exception. L’emprisonnement d’une population pénale précaire et fragilisée n’engendre que violences et tensions, créant intrinsèquement des conditions de travail extrêmement difficiles pour les personnels ! Les leviers existent pourtant. Une politique pénale audacieuse : abandon des création de nouvelles places prison, loi exceptionnelle d’amnistie, dépénalisation et aménagement de peine ! 

Pour la CGT insertion probation il est donc urgent de répondre à une juste et légitime reconnaissance statutaire de l’ensemble des personnels pénitentiaires : reconnaissance statutaire seule à même de revaloriser de manière pérenne et égalitaire le pouvoir d’achat en adéquation avec les qualifications des personnels !

La CGT insertion réaffirme donc son entière solidarité avec les collègues surveillants mobilisés pour une reconnaissance métier et des meilleures conditions de travail ! La CGT insertion probation réaffirme son entière solidarité avec les personnels des SPIP mobilisés !

La CGT insertion probation appelle de nouveau à la manifestation nationale prévue le 1er février à 13h à Paris pour exiger l’application de la réforme statutaire des CPIP.

J-8 : Un seul mot d’ordre :

mobilisation et solidarité : Toutes et tous concernées donc rendez vous à Paris le 1er février !

CONTRE L’AUTORITARISME ET LE STATUT SPÉCIAL ; UNE SEULE RIPOSTE : LA MOBILISATION !

Communiqué CGT insertion probation et CGT pénitentiaire

Montreuil le 26 janvier 2018

Le mouvement d’ampleur des surveillants pénitentiaires n’est pas un mouvement de grève comme affirmé ici et là.Privés du droit de grève, ces personnels risquent tous des retenues sur salaire mais aussi et surtout des sanctions allant jusqu’à la révocation. Et c’est exactement ce que le directeur d’administration pénitentiaire donne comme seule réponse au malaise qui traverse l’ensemble de l’administration pénitentiaire.

Contre l’autoritarisme

C’est le statut spécial, hérité de la guerre d’Algérie, auquel sont soumis l’ensemble des personnels pénitentiaires qui interdit « toute action collective concertée » et permet que tout personnel pénitentiaire puisse être sanctionné voire révoqué hors garanties disciplinaires et sans le moindre droit à la défense !!!

Les personnels en arrêts maladie peuvent même faire l’objet d’une mesure de réquisition et d’une injonction à reprendre le travail. Les arrêts maladies trop nombreux sur un territoire donnés sont alors considérés comme un contournement du statut spécial et assimilés à une action collective concertée susceptible de sanction !!!

C’est ce même statut spécial qui autorise aujourd’hui le directeur de l’administration pénitentiaire à réquisitionner les personnels travaillant en DISP ou à l’administration centrale pour remplacer les surveillants qui manifestent leur colère. Face à une administration autoritariste et toute puissante, les personnels n’ont d’autres choix que de se plier à la commande, politique, de briser la mobilisation des surveillants. Il ne s’agit pas pour la DAP de prendre ses responsabilités, car si elle le faisait, elle devrait se rendre à l’évidence qu’elle a laissé les prisons se délabrer, les forces vives s’amenuiser et le service public se dégrader.

C’est ce même statut spécial qui limite les moyens d’action et d’expression des quelques 3800 personnels d’insertion probation qui cherchent à obtenir l’application d’une réforme statutaire obtenue par la mobilisation en 2016!

S’il n’est pas contestable que le service public pénitentiaire doive répondre au principe de continuité, pour autant, il n’est pas acceptable que des droits tels que la liberté de manifester et de s’exprimer, droits fondamentaux dont dispose chaque citoyen, soient à ce point malmenés / bafoués par cette administration.

Le statut spécial est une arme massive dont la DAP use et abuse, et la CGT le rappelle, ce statut archaïque doit être abandonné !

État des prisons Le besoin de libérer des moyens !

mercredi 24 janvier 2018

Les missions assumées par le personnel pénitentiaire et les conditions de travail ô combien spécifiques de cette profession appellent à une meilleure considération du gouvernement envers ses agents en charge de missions de service public.
La légitime colère exprimée par le personnel pénitentiaire dans le cadre d’une vaste mobilisation, depuis dix jours maintenant, et à laquelle nous réaffirmons tout notre soutien porte sur un ensemble de revendications qui, si elles étaient entendues, amélioreraient notablement les conditions de vie et de travail des agents et redonneraient un visage plus humain à une administration en charge de faire exécuter des peines de prison selon une ambition de non-récidive.
Il y a une corrélation directe entre les moyens humains et financiers donnés à l’administration pénitentiaire, les conditions de détention, la sécurité des personnels et le taux de récidive. Ce dont il s’agit pour la CGT, c’est d’avoir une approche globale des problématiques, des réponses concrètes et immédiates — en termes de détentions et des conditions dans lesquelles celles-ci s’opèrent — telles que la reconnaissance des personnels, de leur savoir-faire, des spécificités et pénibilités de leur métier.
Surpopulation carcérale, conditions de vie indignes des détenus, multiplication des agressions et de leur gravité à l’encontre des agents, augmentation des détenus présentant des troubles psychiatriques… sont autant de situations qui appellent à plus de moyens en direction de cette administration et de ses agents.
Le gouvernement doit apporter des réponses concrètes et octroyer les moyens nécessaires. En termes d’emplois, la CGT revendique la création de 1800 postes supplémentaires afin de pallier les actuelles vacances de poste et d’assurer les nouvelles missions de l’administration pénitentiaire.
En termes de missions de service public, de revalorisation des métiers et des carrières, la CGT revendique l’augmentation des indemnités afférentes au métier et le passage en catégorie B des surveillants.
Il s’agit aussi de sécurisation des agents et de gestion des détenus radicalisés. Autant de questions qui sont au cœur de ce conflit social et qui, au regard de l’impasse des discussions, appellent à la mise en place d’un médiateur et à l’implication du gouvernement au plus haut niveau.

Montreuil, le 24 janvier 2018

MOUVEMENT DANS LA PÉNITENTIAIRE :
UN PROTOCOLE REJETÉ PAR LA MAJORITÉ NE FAIT PAS UN ACCORD.Il faut le dire à nouveau et sans aucune lassitude : le mouvement engagé par les personnels des établissements pénitentiaires est révélateur de questions essentielles qui appellent de véritables réponses sur le fond.A cet égard, le texte proposé par la ministre, au nom du gouvernement, après plus de 10 jours d’une lutte exemplaire est loin, très loin, d’être à la hauteur des enjeux.

C’est ce que, à juste titre, souligne la CGT Pénitentiaire dans ses 2 communiqués des 26 et 28 janvier 2018.

Rappelons ce que dit la loi : dans la Fonction publique, un accord n’est valide que s’il est signé par des organisations syndicales représentant la majorité des voix aux élections professionnelles. Tel n’est pas le cas avec le seul aval d’un unique syndicat.

Au vu de quelques commentaires diffusés depuis vendredi – y compris par des hauts représentants du ministère, ce qui est quand même un comble – cette précision n’est vraiment pas inutile.

L’UFSE – CGT demeure totalement solidaire de la CGT Pénitentiaire, de son inscription exemplaire dans ce conflit, et des légitimes exigences des personnels toujours pas satisfaites aujourd’hui.

Il faut davantage de créations d’emplois, de meilleurs déroulements de carrière, de meilleurs salaires et une véritable reconnaissance des missions publiques exercées.

Il faut aussi une autre politique carcérale qui ne passe pas par le tout répressif.

Enfin, il faut sortir du statut spécial qui prive les personnels du droit démocratique fondamental qu’est le droit de grève.

L’UFSE-CGT soutient la démarche de la CGT Pénitentiaire qui appelle les salariés à décider démocratiquement des suites à donner à leur légitime mouvement.

Montreuil, le 29 janvier 2018 
Conflit dans l’administration pénitentiaire : le gouvernement porte de lourdes responsabilités !

mercredi 24 janvier 2018

Après 10 jours d’un conflit emblématique, la Ministre de la justice, lors d’un deuxième rendez-vous avec les organisations syndicales hier après-midi, se contente toujours de mettre des propositions sur la table à des années lumière des légitimes exigences des agents et des besoins du service public.

Lire la suite dans le communiqué UFSE-CGT

Également ci-joint un Courrier de l’UFSE-CGT transmis au Ministre de l’Action et des Comptes Publics, relatif aux sanctions contre des agents mobilisés dans le cadre du mouvement actuel

Communiqué de la CGT pénitentiaire et de l’UFSE-CGT

Conflit dans la pénitentiaire, il est urgent de trouver des solutions de progrès version imprimable 

L’Union Fédérale des Syndicats de l’État CGT (UFSE- CGT) et la CGT Pénitentiaire apportent leur total soutien aux personnels pénitentiaires en action devant les portes de leurs établissements.

Si ce conflit prend sa source dans l’agression terrible subie par un surveillant de la prison de Vendin le Vieil (Pas de Calais), jeudi soir dernier, il est cependant caractéristique d’une dégradation continue des conditions de travail des personnels pénitentiaires dans leur ensemble.

La Ministre de la Justice tente de résumer cette agression par le fait que l’évènement aurait eu lieu dans un établissement particulier, une maison centrale qui accueille des très longues peines et, l’agression commise, par un détenu tout aussi particulier en lien avec Al-Qaïda.

Les quelques 6200 personnels en action hier, mouvement reconduit ce jour, devant 141 établissements, montrent que la question est prégnante, bien au-delà de l’évènement conjoncturel.

Avec 69 774 détenus dans les prisons françaises au 1er décembre 2017 pour 59 165 places (1547 détenus dorment à même le sol), les détentions sont devenues des poudrières générant des conditions de vie insupportables et indignes, elles-mêmes terreau des 4500 agressions annuelles commises sur les agents. Le malaise est profond, durable et endémique. Parallèlement au nombre croissant de détenus, nous assistons à une baisse nette du nombre de détenus écroués bénéficiant d’un aménagement de peine.

Cette hausse du nombre de détenus est constatée par différents rapports et organisations. La justice se durcit nettement, les détenus en détention provisoire, non jugés, sont 29 % de l’effectif total et la durée des peines privatives de liberté augmente significativement… Sans compter que 30 % des détenus présentent des troubles psychiatriques.

Une nouvelle fois, le gouvernement ne peut sortir de ce conflit par la seule exfiltration du chef d’établissement de Vendin le Vieil et « trois euros six sous » pour solde de tout compte.

En toute hâte, le Président de la République a annoncé « un vaste plan pour les prisons » qui sera présenté fin février, s’ajoutant à une loi de programmation pour la justice qui devrait être débattue à l’assemblée nationale au printemps.

Pour l’UFSE-CGT et la CGT Pénitentiaire, il est temps de sortir des vieilles recettes qui génèrent les mêmes conséquences : le gouvernement doit répondre aux revendications légitimes en lien avec les conditions de travail, que ce soit notamment sur l’emploi, les missions de service public ou la gestion des détenus radicalisés, au cœur de ce conflit social.

Mais, ce gouvernement ne fera pas l’économie d’un débat de société, qui doit être initié dans les plus brefs délais, visant à placer au centre d’une politique pénale les aménagements de peine et les peines alternatives à l’incarcération.

Porteuse de nombreuses propositions, la CGT entend bien les faire connaître et valoir à tous les niveaux afin que des solutions pérennes de progrès soient enfin dégagées pour l’ensemble des parties et, plus largement, pour la société.

Montreuil, le 16 janvier 2017

Communiqué national de la CGT insertion probation en solidarité

http://www.cgtspip.org/soutien-a-nos-collegues-surveillants/

COLLÈGUES SURVEILLANTS AGRESSÉS: IMPASSE D’UNE POLITIQUE PÉNALE SÉCURITAIRE

Publié le 17 janvier 2018 Edit Post

La CGT insertion probation apporte tout son soutien aux collègues surveillants suite aux agressions dont ils ont été victimes.

Nous le savons et le martelons, les conditions de travail sont intrinsèquement liées aux conditions de détention. La promiscuité, l’oisiveté, la rupture des liens familiaux ne font qu’augmenter l’angoisse et l’agressivité des personnes détenues qui se répercutent de plein fouet sur les personnels pénitentiaires !

Il serait temps d’avoir une véritable réflexion sur les conditions de travail des personnels travaillant dans les établissements pénitentiaires.

Version imprimable collègues surveillants agressés impasse d’une politique pénale sécuritaire

La redéfinition et la valorisation des métiers pénitentiaires doit prendre en compte la dimension éducative et de réinsertion des personnes détenues auxquelles peuvent participer les personnels de surveillance. L’implication des personnels ne peut se faire que dans des conditions de travail sereines et apaisées.

L’annonce de la création de 15000 places supplémentaires de prison est en totale inadéquation avec la volonté affichée d’améliorer les conditions de travail des personnels qui ont besoin d’effectifs et de redonner du sens à leurs missions!

Et ce n’est pas le regroupement des détenus dits radicalisés et l’ultra sécurisation des établissements qui pacifiera les relations en détention !

Si la prison est un milieu violent et de radicalité elle ne doit ne plus l’être.

La CGT Insertion probation le redit ; une réflexion profonde, humaniste et progressiste doit avoir lieu sur le sens de la prison et les chantiers justice doivent désormais se faire dans une optique de déflation carcérale et de développement des aménagements de peine et des alternatives à l’incarcération, principaux leviers vers une prison plus digne et respectueuse des droits des personnes détenues mais aussi des personnels pénitentiaires !

A Montreuil, le 17/01/2018

Vous trouverez ci dessous l’ensembles des tracts locaux de solidarité :

CGT SPIP Val de Reuil : Témoignage d’une CPIP en colère ! 

Je suis CPIP et je m’adresse à vous Madame la Ministre, Mesdames et Messieurs les Directeurs
Interrégionaux, Mesdames et Messieurs le DFSPIP, Mesdames et Messieurs le DPIP.

Colère CPIP 30 01 18
Comment pourrais-je me taire quand mon administration maltraite mes collègues ?
Administration que j’ai choisie, métier que j’aime… Mais comme c’est difficile de le faire tous les
jours avec toute la passion qui m’anime !

Je m’indigne aujourd’hui du sort réservé à mes collègues surveillantes et surveillants

Voilà une semaine, j’étais aux côtés de mes collègues pour faire entendre notre mécontentement
commun. Aujourd’hui, j’assiste, impuissante, à une pluie de sanctions et de réprimandes verbales à
l’encontre de personnels qui n’ont fait que montrer leur épuisement.

Comment puis-je, comment pouvez-vous, comment pouvons- nous assister à cela en silence ?
Des sanctions légales, nous explique-ton. Ah oui ??
Quand un chef d’établissement refuse l’accès à une journaliste accompagnant un député au CD de
Val de Reuil sans invoquer un motif de sécurité.
Des sanctions légales quand la réforme pour les SPIP est, pour l’instant, tombée aux oubliettes ?
Comment porter la voix de toutes ces surveillantes, surveillants qui souffrent dans l’ombre et
qui ne peuvent plus s’exprimer sous peine de ne plus pouvoir assumer leur quotidien ?

Pourquoi ne le ferais-je pas ? Parce que certains me diront que je risque moi aussi d’être sanctionnée. Parce que, pour beaucoup, je fais partie d’un autre corps et donc pas de la même Administration que mes collègues.
Sachez, Mesdames, Messieurs que les Personnels Pénitentiaires ne se tairont pas et vont continuer
à se faire entendre !!

Surveillants, CPIP, personnels administratifs et techniques, assistants sociaux, nous sommes
l’Administration Pénitentiaire

Sans nous, pas de gestion de la détention ni des personnes placées sous main de justice, pas de sens
à la peine, pas de politique pénale,
Unis au quotidien face à des conditions de travail indignes, unissons-nous et exprimons-nous
pour qu’enfin nous soyons les uns et les autres entendus pour ce que nous sommes… LE
PERSONNEL PENITENTIAIRE !!!!
« Écrire, c’est aussi ne pas parler. C’est se taire. C’est hurler sans bruit. » Marguerite Duras
Une CPIP, épuisée mais toujours là…
Val de Reuil le 30 janvier 2018

SPIP Perpignan le 26 janvier 2018
MENACES DE SANCTIONS …
PAS QUE POUR LES SURVEILLANTS

sabction mvt janvier 2018 (1)
Dans le cadre du mouvement du personnel de surveillance au CP de PERPIGNAN,
le Jeudi 25 janvier 2018 à 8h32, en dehors des plages fixes, les CPIP et le PA (intervenant en MF) attendent sur le parking du CP de savoir s’ils pourront prendre leur poste à l’intérieur.
C’est alors que la DFSPIP les interpelle de la manière suivante :
« Tous les personnels qui se trouvent sur les barricades sont sanctionnables. »
De plus, certains CPIP reçoivent, sur leur téléphone privé,
le message téléphonique suivant :
« Toute personne qui serait vue sur les barricades encourt une sanction de 5 à 15 jours de mise à pied comme tout personnel pénitentiaire ».
La CGT SPIP66 Pays Catalan et le SNEPAP ne voient là
qu’une volonté délibérée d’intimidation,
de management par la contrainte.
Il n’y a là rien d’étonnant.
A l’absence de dialogue social,
à une interprétation DFSPIPesque des textes de lois,
au comportement spécifique de la DFSPIP à l’égard du personnel,
il ne manquait plus que la menace.
MERCI !!!
Le bureau CGT SPIP66
Pays Catalan et le SNEPAP

 

SPIP 80 : Le SPIP de la Somme en action

Communiqué SPIP de la Somme (2)

Ce jour devait avoir lieu une audience devant les conseillères justice de l’Elysée et de Matignon afin que la réforme statutaire des CPIP, actant le passage en catégorie A au 1er février, soit mise en œuvre dans les conditions et date prévues.

Cette audience a été annulée à la dernière minute sans motif légitime.

Face à cette nouvelle marque de mépris, analogue aux marques de mépris adressées à nos collègues surveillants, qui se mobilisent pour une réforme statutaire également légitime, celle de l’accès à la catégorie B, ont pour seule réponse, une violence institutionnelle (dont des menaces de sanction insupportables) de la part de l’Administration, le SPIP de la Somme mène une action ce jeudi 25 janvier, préambule à d’autres actions et dans l’attente de la manifestation nationale du 1er février.

Pour une juste reconnaissance statutaire des personnels pénitentiaires, et pour l’application de la réforme statutaire des CPIP, les agents du SPIP de la Somme, syndiqués et non syndiqués, vont se réunir devant le SPIP à partir de midi, distribuer le flyer d’information joint, et rendre visible leur colère légitime.

Amiens, le 25 janvier 2018

SPIP65 : les personnels exigent sécurité et respect

L’administration une fois de plus privilégie les sanctions et l’autoritarisme au dialogue social . Face au malaise des personnels de surveillance et leurs légitimes revendications de reconnaissances de leurs conditions de travail déplorables et de leur professionnalisme, les sanctions commencent à tomber . La CGT SPIP 65 ,déjà mobilisée depuis plusieurs semaines sur la réforme statutaire des Conseillers Pénitentiaires d’Insertion et de Probation, fait siennes les revendications de sécurité, de créations de postes, de prise en compte des réflexions des professionnels sur leurs métiers et de leurs demandes de reconnaissances indemnitaires et statutaires .

Ces revendications sont partagées par l’ensemble des personnels : surveillants, agents administratifs, Conseillers Pénitentiaires d’Insertion et de Probation, tous les personnels sont épuisés par des conditions de travail indignes et le mépris de leur administration .

Sur le plan local, dernier exemple en date : le 27/12/2017 une collègue fait l’objet de menaces de mort très violentes, sans réaction de l’administration. D’ailleurs près d’un mois après les personnels, comme la CGT SPIP65 n’attendent plus rien .

On vérifie juste une fois encore qu’il n’y a aucun soutien à attendre de notre propre administration pourtant prompte à sortir le statut spécial pour museler ses agents.

Autre exemple, au niveau national cette fois, et qui doit inviter les personnels de surveillance à être extrêmement vigilants et méfiants dans les négociations actuelles :l’an dernier une réforme statutaire de la filière Insertion Probation a été ratifiée, après des mois de luttes, par le Président de la République lui même, aujourd’hui on nous annonce que cette réforme, qui devait intervenir au 1er février 2018 est reportée… On peut donc gagner des engagements de l’État et l’État peut se dédire, là encore quel mépris !!! D’ailleurs les personnels d’Insertion et de Probation sont appelés à une manifestation nationale le 1er février et à réfléchir à tous les moyens d’actions envisageables par la suite pour que l’État respecte sa parole.

Les personnels pénitentiaires sont tous dans les mêmes difficultés et c’est dans la solidarité et la mobilisation de tous que les lignes peuvent bouger

Tarbes le 25/01/2018

CGT SPIP Auch 32 : Mobilisation SPIP mort le 1er février et soutien aux personnels de surveillance 

Nous, personnels syndiqués et non syndiqués du SPIP d’Auch, par le biais de cette motion, exprimons notre mécontentement et notre colère face au report de la réforme statutaire.

Voilà plusieurs mois que nous attendons la mise en oeuvre de la réforme statutaire de la Filière Insertion et Probation à laquelle le Ministre de la Justice s’est engagé en juillet 2016, et contre-signé par le Président de la République. Or, nous apprenons avec colère le gel de toutes les avancées obtenues.

Par conséquent, nous sommes prêts à exprimer plus fortement notre indignation si l’administration ne respecte pas ses engagements et à nous inscrire dans une large mobilisation unitaire interprofessionnelle.

C’est pourquoi le jeudi 01 février 2018, nous serons solidaires du mouvement national par l’organisation d’une journée SPIP mort, reconductible sine die.

De même, nous nous joignons aux revendications du personnel de surveillance qui réclame, comme les SPIP, davantage de moyens et de considération dans l’exécution de leurs missions.

Nous ne pouvons accepter un tel mépris de notre Ministère et demandons à Madame la Garde des sceaux l’ouverture immédiate des Etats Généraux de l’administration pénitentiaire.

SPIP de Nice Soutien surveillants 23-01-18 (1)
NOUS, PERSONNELS D’INSERTION ET DE PROBATION DU SPIP DE NICE,
APPORTONS NOTRE SOUTIEN ET NOTRE SOLIDARITÉ  À NOS COLLÈGUES PERSONNELS DE SURVEILLANCE
Nous exerçons ensemble les missions de garde et de réinsertion des personnes placées sous main de justice.
L’exercice de nos missions, dans un contexte difficile lié à une croissance exponentielle de la population pénale, nécessite davantage de moyens humains et matériels, ainsi que la juste reconnaissance des risques découlant des missions qui nous incombent.
Les personnels du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP) de Nice, confrontés aux mêmes difficultés statutaires et de sécurité,
demandent la convocation d’états généraux de l’administration pénitentiaire qui
permettront d’aborder l’ensemble des problématiques :
Modalités d’intervention, prise en charge des personnes placées sous main de justice dans et hors les murs.
Sécurisation des locaux, des interventions
  • Reconnaissance statutaire et indemnitaire de l’ensemble des personnels pénitentiaires : personnels de surveillance, CPIP, DPIP, psychologues, personnels administratifs etc.
Personnels pénitentiaires unis.
Nice le 23 janvier 2018

CGT SPIP 18/36 : Tract soutien PS et appel à manifestation 24.01.18

La CGT SPIP Cher et Indre réaffirme son soutien et sa solidarité au mouvement d’ampleur à nos collègues surveillants.

Les réponses apportées par l’administration ne sont que le reflet du mépris grandissant à l’égard de l’ensemble des personnels pénitentiaires. En effet après l’annonce du report de la réforme statutaire des CPIP, nous apprenons au l’audience prévue ce jour à l’Elysée est reportée. Nous exigeons des avancées concrètes pour nos collègue surveillants et le respect de la parole d’Etat pour la filière insertion probation.

Plus que jamais, nous appelons toute la filière à manifester le 1er février 2018

CGT SPIP 88 parce que pénitentiaire rime aussi avec solidarité 
La CGT SPIP 88 souhaite afficher son soutien aux personnels de surveillance actuellement mobilisés aux 4 coins du territoire. Parce que les revendications, pour des conditions de travail dignes, des ressources humaines et matérielles suffisantes pour assurer en toute sécurité et de façon qualitative les missions qui nous incombent, une reconnaissance légitime du travail accompli, ne sont pas un caprice !
Il est temps que l’État se pose les bonnes questions et offre la juste considération qui est due à l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire qu’ils soient personnels de surveillance, d’insertion ou de probation, administratif, psychologues, assistants sociaux …
C’est pourquoi nous vous enjoignons, Madame la Garde des Sceaux, d’ouvrir dans les plus brefs délais des États Généraux de l’administration pénitentiaire et de donner des moyens, à vos agents, à la hauteur des missions qui leurs sont confiées.
TOUS PENITENTIAIRES, TOUS SOLIDAIRES POUR UNE VERITABLE RECONNAISSANCE DE NOS METIERS
A Saint-Dié-des-Vosges, Le 25 janvier 2018

COMMUNIQUÉ :
LE SPIP DE CAMBRAI SOUTIENT SES COLLEGUES !Tract SPIP de Cambrai en soutien au mouvement des surveillants
Suite aux multiples agressions survenues dans les établissements pénitentiaires, l’ensemble des personnels d’insertion et de probation, personnels administratifs et personnels de surveillance, syndiqués et non syndiqués, du SPIP de Cambrai apporte son soutien aux collègues personnels de surveillance.
Vendin le Vieil, Mont de Marsan, Annoeullin, Lannemezan, Borgo etc. Les exemples d’agression sont légion.
Nous nous joignons aux revendications des personnels de surveillance qui réclament, comme les personnels des SPIP, davantage de moyens et de considération dans l’exécution de leurs missions.
SOLIDAIRES DANS LA PENITENTIAIRE !

SPIP de Beaumettes : TRACT baumettes24.01.2018.1
Les personnels du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation du CP des Baumettes souhaitent apporter tout leur soutien aux collègues personnels de surveillance en cette période particulièrement difficile.
Nous soutenons leurs revendications légitimes tant sur le plan statutaire, sécuritaire qu’indemnitaire.
D’une manière globale, les organisations syndicales unies ce jour revendiquent une reconnaissance statutaire et indemnitaire de l’ensemble des personnels pénitentiaires : CPIP, DPIP, Surveillants, Officiers, Psychologues, Personnels administratifs, Assistantes sociales.
Nous revendiquons également allocations de moyens suffisants afin d’assurer l’ensemble des missions de sécurité et de prévention de la récidive qui nous sont confiées.
Aussi, l’équipe du SPIP des Baumettes a décidé de ne pas se rendre en détention ce jour.
La sécurité des personnels et des personnes confiées au service public pénitentiaire, les missions de garde et de réinsertion dans un objectif commun de prévention de la réitération de nouvelles infractions nécessitent des moyens humains, matériels, et la juste reconnaissance de l’action au quotidien de l’ensemble des personnels pénitentiaires.
PERSONNELS PÉNITENTIAIRES UNIS
Marseille, le 24 Janvier 2018

SPIP de Rouen  communiqué de soutien et appel à mobilisation se sont réunis en équipe le 25/01/18 :

Face à la surdité du Garde des sceaux et de l’Administration Pénitentiaire, ils décident de se mobiliser en soutien au mouvement du personnel de surveillance et pour rappeler sa parole à l’ Etat  :

  • AMELIORATION DES CONDITIONS MATÉRIELLES D’EXERCICE continuellement dégradées ET AUGMENTATION DES MOYENS HUMAINS affectant tous les services de la pénitentiaire,
  • RESPECT de L’APPLICATION DE LA RÉFORME des SPIP au 1er Février 2018,
  • Arrêt du tout carcéral
  • Revalorisation de toutes les professions de l’administration pénitentiaire

A l’unanimité il a été décidé pour la semaine en cours jusqu’au 01/02/18, date de la réunion prévue avec le ministère autour de la question de l’application de la réforme des SPIP :

LES ACTIONS SUIVANTES  :

Ø Annulation de tout entretien (sauf urgences et arrivants) et envoi de courriers expliquant les motifs de l’absence d’entretien pour toute demande non urgente

Ø Boycott de toutes les réunions et commissions

Le 25/01/2018

A Rouen

CGT SPIP 34 : soutien au mouvement des surveillants
Suite aux diverses agressions et à la dégradation constante des conditions de travail, la CGT/SPIP34 apporte son soutien à l’ensemble des personnels de surveillance.
Les conditions de travail sont liées aux conditions de détention. La promiscuité, l’oisiveté, la rupture des liens familiaux ne font qu’augmenter l’angoisse et l’agressivité des personnes détenues qui se répercutent de plein fouet sur les personnels pénitentiaires ! Il serait temps d’avoir une véritable réflexion sur les conditions de travail des personnels travaillant dans les établissements pénitentiaires et d’aller vers une prison plus digne et respectueuse des droits des personnes détenues et des personnels.
Aujourd’hui, c’est l’ensemble du personnel pénitentiaire qui est en souffrance.
La CGT/SPIP34 se joint aux revendications du personnel de surveillance, réclamant avec eux, davantage de moyens et de considération dans l’exécution de leurs missions.
Montpellier, le 25/01/2018
La CGT Insertion Probation 34

SPIP 95 : CGT, Solidaires et Snepap

Version imprimable 

Nous, organisations syndicales représentatives du SPIP du Val d’Oise, apportons, au nom de tous les personnels de ce service, notre soutien et notre solidarité à nos collègues affecté.e.s dans les établissements pénitentiaires et notamment à la Maison d’Arrêt d’Osny
Notre soutien parce que les réponses de l’administration à leur souffrance exprimée ne sont pas à la hauteur des enjeux et du rôle qui est le leur.
Notre solidarité parce que nous exerçons ensemble au quotidien les missions de garde et de réinsertion des personnes détenues confiées au service public de la justice.
L’exercice de ces missions, au surplus dans un contexte de surpopulation carcérale, nécessite des moyens humains et matériels, ainsi que la juste reconnaissance de l’action de tous les personnels pénitentiaires.
Pontoise, le 24 janvier 2018

SPIP 10-52 Solidarité au mouvement du personnel de surveillance tract cgt MA

La CGT SPIP Aube Haute-Marne témoigne de son soutien à l’ensemble des personnels de surveillance suite aux agressions violentes ayant eu lieu dans plusieurs établissements pénitentiaires.

Nous sommes solidaires du mouvement initié par nos collègues et nous associons totalement à leurs revendications.

Comme eux, nous demandons des moyens humains et matériels pour une meilleure sécurité et une reconnaissance de l’action quotidienne de l’ensemble des personnels pénitentiaires.

Nous demandons à Mme la Garde des Sceaux l’ouverture immédiate des États Généraux de l’administration pénitentiaire.

 

SOLIDARITE AVEC LE PERSONNEL DE SURVEILLANCE DE CHARENTE-MARITIME tract soutien mouvement PS

Le Syndicat CGT SPIP 17 apporte son soutien au personnel de surveillance en lutte, et notamment dans les établissements de Charente-Maritime, pour faire reconnaître l’importance de leurs missions et la nécessité d’obtenir les moyens humains et matériels pour les exercer dignement.

Il est urgent de revaloriser les métiers pénitentiaires et de prendre conscience de leur importance dans la chaîne pénale.

Il est urgent que l’Etat donne à tous les personnels les conditions de travail leur permettant une implication pleine et entière !

Il est urgent d’avoir une réflexion de fond sur l’inflation carcérale et de promouvoir des alternatives à l’incarcération !

Rochefort, le 24/01/18 Le Syndicat CGT SPIP 17

SPIP 54 CONVERGENCES DES LUTTES PENITENTAIRES : tous les personnels en mouvement ! 4 2018 tract MOBILISATION

Les personnels du SPIP de Toul – 54, syndiqués et non syndiqués se sont à nouveau réunis en AG le 23/01/18 :

Face à la surdité du Garde des sceaux et de l’Administration Pénitentiaire, ils décident de poursuivre leur mobilisation en soutiens aux camarades surveillants et pour rappeler sa parole à l’ Etat  :

  • AMELIORATION DES CONDITIONS MATÉRIELLES D’EXERCICE fortement dégradées ET AUGMENTER LES MOYENS HUMAINS affectant tous les services de la pénitentiaire,
  • RESPECT de l’APPLICATION DE LA REFORME des SPIP au 1er Février,
  • Arrêt du tout carcéral qui conduirait pour le 54 à construire un 4e établissement dans un espace de 30 kms qui compte déjà 3 établissements ( soit une population de + 1400 détenus )!
  • Revaloriser toutes les professions de la pénitentiaire : reconsidérer le statut des personnels administratifs sont la cheville ouvrière de tous les services : SPIP, prisons, tribunaux… et offrir un vrai statut aux psychologues de la Justice !

a l’unanimité il a été décide pour une duree indeterminee :

MAINTIEN DES ACTIONS SUIVANTES  :

Ø Annulation de tout entretien (sauf urgences et arrivants)

 Ø Boycott de toutes les réunions et commissions

Ø  Communiqués à la presse

  • Échanges avec les parlementaires, informations aux partenaires
  • Appel à rejoindre le cortège du 1/02/18

     NOUVELLES ACTIONS dès ce jour :

  • Inscription du bandeau à la fin de tous nos écrits, réponses automatiques les journées mortes

             MAKE OUR PRISONS HUMAN AGAIN !                       

Trop longtemps oubliés, nous continuerons d’exiger des moyens pour assurer nos missions, des primes pour revaloriser notre métier, des RH en regard de toutes les tâches à accomplir !Privés du droit de grève , mais pas de conviction ni d’engagement,

les personnels pénitentiaires ne resteront plus les  travailleurs de l’ombre

MOBILISES, DETERMINES, ON NE LACHE RIEN !  

Soutien de la CGT SPIP Oise/Aisne aux mouvements des surveillants. Soutien mouvement PS CGT SPIP 60 02

La CGT SPIP Oise soutient les personnels de surveillance actuellement en mouvement suite aux agressions violentes ayant eu lieu dans plusieurs établissements pénitentiaires.

Les agents du SPIP sont solidaires et comprennent ce mouvement de ras le bol. Nous connaissons nous aussi le manque de moyens et de considération par notre Administration et le Ministère.

Les problèmes de sécurité, de reconnaissance des métiers dans la pénitentiaire ont des racines profondes et nécessitent au-delà de certaines mesures immédiates, une vraie réflexion sur le système carcéral en France.

La Garde des Sceaux doit ouvrir une réelle réflexion sur ces sujets afin que des solutions permettant une gestion sereine et adaptée aux différents profils des personnes détenues. Le tout sécuritaire ne réglera rien.

A Liancourt

Le 24/01/2018

Nous, personnels d’insertion et de probation du SPIP du Vaucluse, apportons notre soutien et notre solidarité à nos collègues personnels de surveillance

Soutien aux personnels de Surveillance- janv 18

Nous exerçons ensemble au quotidien les missions de garde et de réinsertion des personnes détenues confiées au service public pénitentiaire.

L’exercice de ces missions, au surplus dans un contexte de surpopulation carcérale, nécessite des moyens humains et matériels, ainsi que la juste reconnaissance de l’action de tous les personnels pénitentiaires.

Le Pontet, le 22/01/2018

La CGT SPIP Centre Val de Loire  témoigne  de  son  soutien  à  l’ensemble  des personnels  de  surveillance suite aux agressions  violentes ayant eu lieu dans plusieurs établissements pénitentiaires. Nous sommes solidaires de nos collègues.

Version imprimable tract 23-01-18

Nous nous joignons aux revendications du personnel de surveillance qui réclame, comme les SPIP, davantage de moyens et de considération dans l’exécution de leurs missions.

          Nous demandons à Mme la Garde des Sceaux l’ouverture immédiate des États Généraux de l’administration pénitentiaire.

          Nous resterons vigilants quant aux réponses qui seront apportées le 25/01/18 par le Président de la République et son équipe.

          Nous maintenons l’appel à la manifestation nationale du 01/02/18.

CGT SPIP de la Vienne : SOUTIEN AU MOUVEMENT DU    PERSONNEL DE SURVEILLANCE Soutien au Mouvement du personnel de surveillance. 22.01.18

Réunis ce jour en assemblée départementale, les adhérents de la CGT SPIP 86 affirment leur total soutien au mouvement engagé sur tout le territoire par le personnel de surveillance et particulièrement les personnels du Centre Pénitentiaire de POITIERS- VIVONNE.

Le sous-effectif chronique dont souffrent les personnels de surveillance, l’insécurité générée par des conditions de travail difficiles et un management souvent défaillant, l’absence de reconnaissance dont ils sont victimes, la surdité des pouvoirs publics qui refusent d’entendre les revendications à la hauteur de leur réel besoin, conduisent à présent les personnels à s’unir dans la lutte.

Qu’on ne s’y trompe pas, la politique du toujours plus de carcéral conduira toujours à une sur-inflation de la violence et des désordres sociaux afférents.

Seule une véritable politique éducative et alternative à l’incarcération peut ramener cette dernière à l’exception, alors qu’elle est trop souvent devenue la règle dans la chaine pénale.

L’augmentation exponentielle du nombre de détenus issus de conditions sociales, économiques et souvent psychologiques précaires ne fait qu’accroître les risques pour les personnels qui les gèrent.

La réponse sécuritaire, même si elle doit être nécessairement prise en compte, ne doit pas être la seule réponse .
La sécurité des personnels passe d’abord par une redéfinition du sens de la peine et des moyens de la faire appliquer, dans des conditions justes et dignes pour tous.

LA CGT INSERTION ET PROBATION DE LA VIENNE

SPIP du Centre pénitentiaire d’Aix-en-provence com_CPLuynes23janvier2018 (5)

Les personnels du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP) du centre Pénitentiaire d’Aix-en-Provence renouvellent leur solidarité avec les personnels de surveillance en ce qu’ils demandent une reconnaissance légitime de leur action au quotidien, et les moyens pour exercer les missions qui leur sont confiées.  Après avoir refusé d’immédiatement rejoindre leur service une fois l’établissement débloqué par les forces de l’ordre, les personnels du SPIP ne se rendront pas en détention.

Mais la crise traversée par notre administration dépasse de loin les questions de sécurité statiques et les revendications catégorielles.

Les personnels du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP) du centre Pénitentiaire d’Aix-en-Provence appellent à la convocation d’états généraux de l’administration pénitentiaire qui permettent d’aborder, l’ensemble des problématiques :

– Modalités d’intervention, prise en charge des personnes placées sous main de justice dans et hors les murs.

– Sécurisation des locaux, des interventions

– Reconnaissance statutaire et indemnitaire de l’ensemble des personnels pénitentiaires : personnels de surveillance, CPIP, DPIP, psychologues, personnels administratifs etc.

La sécurité des personnels et des personnes confiées au service public pénitentiaire, les missions de garde et de réinsertion dans un objectif commun de prévention de la réitération de nouvelles infractions nécessitent des moyens humains, matériels, et la juste reconnaissance de l’action au quotidien de l’ensemble des personnels pénitentiaires.

Personnels pénitentiaires unis.

Aix-en-Provence le 23 janvier 2018

Soutien aux camarades surveillants
Le SPIP de Toul organise une journée SPIP mort le 23/01/18
CGT SPIP 54

tract soutien PS
Les personnels pénitentiaires d’insertion et de probation affichent leur solidarité avec les
personnels de surveillance et organisent une journée SPIP mort dès demain.
Nous dénonçons :
– le tout carcéral : la surpopulation pénale favorise les tensions et les agressions, mais les politiques répondent par toujours plus de places de prison et de condamnations !
l’abandon du sens de la peine : alors que le nombre de places de prison va encore augmenter, le budget de l’administration pénitentiaire ne permet plus d’occuper utilement les personnes détenues (travail, formation, soins adaptés) et donner du sens à la peine.
– la délégation de la psychiatrie à la pénitentiaire : le nombre de personnes incarcérées souffrant de troubles psychiatriques augmente quand les budgets du secteur psychiatrique sont en baisse constante : la prison ne soigne pas, ce n’est pas sa fonction.
l’absence de reconnaissance de notre Administration : les personnels pénitentiaires exercent des missions difficiles au quotidien, l’administration ne les reconnaît pas à leur juste valeur.
l’absence de programme de prévention des risques : notre Administration est actuellement incapable de tirer leçon des trop nombreux incidents
SITE DE TOUL SOLIDAIRE !
Les personnels syndiqués et non syndiqués du SPIP de Toul se sont réunis ce jour en Assemblée
Générale et ont voté à l’unanimité l’organisation d’une journée SPIP Mort le 23 /01/18 :
Absence de convocations, pas d’entretiens, ni de téléphone ou mail
(sauf urgences et arrivants)
 Boycott de la CAP et de toutes les commissions de travail de type
CPU…
 Boycot des réunions institutionnelles (partenariales et de service )
 Annulation des entretiens, pas de téléphone, pas de mail
Information aux parlementaires et les partenaires de nos conditions de
travail
La sécurité des personnels et des personnes confiées au service public pénitentiaire,
les missions de garde et de réinsertion dans un objectif commun de prévention
nécessitent des moyens humains, matériels, et la juste reconnaissance de l’action au
quotidien de l’ensemble des personnels pénitentiaires.
D’autres journées suivront et les moyens d’action pourront être redéfinis
si l’ensemble des personnels pénitentiaires ne sont pas entendus !
LA RECONNAISSANCE DE L’ENSEMBLE DES MISSIONS
DE L’ADMINISTRATION PENITENTIAIRE PASSE PAR
LA RECONNAISSANCE DE L’ENSEMBLE DES PERSONNELS QUI LES PORTENT !
Toul, 22 01 18

SPIP du CD de Salon de Provence CGT / SNEPAP

SOUTIEN AU MOUVEMENT DES PERSONNELS DE SURVEILLANCE !!!

Au vu des incidents qui se multiplient auprès des personnels de surveillance, l’équipe du SPIP du Centre de Détention de Salon-de-Provence apporte son soutien aux agents concernant les différentes actions menées durant ce mouvement de mobilisation.

Salon de Provence, le 19 janvier 2018.

SOUTIEN AU MOUVEMENT DU PERSONNEL DE SURVEILLANCE :

 MOBILISATION DU SPIP !

L’équipe du SPIP du Centre De Détention de Salon-de-Provence réitère sa solidarité envers le mouvement du personnel de surveillance.

Ainsi le SPIP ne se rendra pas en détention ce jour.

Partageant les mêmes conditions de travail, les revendications du SPIP sont équivalentes  :

– pour une meilleure sécurité : des moyens humains et matériels,

– et une juste reconnaissance de l’action au quotidien de l’ensemble des personnels pénitentiaires.

Salon de Provence, le 22 janvier 2018.

SOUTIEN AU MOUVEMENT DU PERSONNEL DE SURVEILLANCE :

 MOBILISATION DU SPIP !

L’équipe du SPIP du Centre De Détention de Salon-de-Provence réitère sa solidarité envers le mouvement du personnel de surveillance.

Ainsi le SPIP renouvelle son action et ne se rendra pas en détention ce jour.

Partageant les mêmes conditions de travail, les revendications du SPIP sont équivalentes  :

– pour une meilleure sécurité : des moyens humains et matériels,

– et une juste reconnaissance de l’action au quotidien de l’ensemble des personnels pénitentiaires.

Salon de Provence, le 23 janvier 2018.

Assemblée Générale au SPIP de Val de Reuil (27) Les CPIP sont solidaires des surveillants
Val de Reuil AG soutien 22 01 2018-1
Les agents du SPIP de Val de Reuil réunis ce matin en assemblée générale,
personnel syndiqué et non syndiqué, apporte son soutien à l’ensemble des
personnels de surveillance.
La sécurité au sein des établissements est l’affaire de tous.
Aujourd’hui, il est plus que temps que la voix des personnels de
l’Administration Pénitentiaire soit entendue et respectée. Nous devons pouvoir
assurer nos missions au sein des établissements pénitentiaires en toute sécurité.
Nous apportons donc notre soutien à nos collègues personnels de surveillance
pour obtenir de meilleures conditions de travail en détention pour tous.
Et nous réclamons l’application immédiate de notre réforme statutaire et
indemnitaire.
Les agents du SPIP de Val de Reuil

Soutien du SPIP antenne CD de Muret aux collègues surveillants

Tract local CD Muret soutiensurveillants

Suite aux diverses agressions et à la dégradation constante des conditions de travail, l’ensemble des personnels du SPIP 31/09 antenne du CD de Muret apporte son soutien à l’ensemble des personnels de surveillance.

L’ensemble des CPIP syndiqués et non syndiqués a décidé à l’unanimité d’annuler les entretiens en détention ce jour ainsi que toutes les activités gérées par le SPIP.

Nous nous joignons aux revendications du personnel de surveillance qui réclame, comme les SPIP, davantage de moyens et de considération dans l’exécution de leurs missions.

Nous demandons à Mme la Garde des sceaux l’ouverture immédiate des Etats Généraux de l’administration pénitentiaire.

CGT / UFAP

 

POUR DE MEILLEURES CONDITIONS DE TRAVAIL,

LES CPIP DU CP DE METZ SOLIDAIRES AVEC LES PERSONNELS DE SURVEILLANCE !!!

TRACT POUR DE MEILLEURES CONDITIONS DE TRAVAIL

A Metz, le 22/01/2018

              Personnels travaillant au quotidien en établissement pénitentiaire, les CPIP du centre pénitentiaire de Metz manifestent leur soutien au mouvement des personnels de surveillance.

              Alors que la surpopulation pénale favorise les tensions et les agressions, les politiques répondent par toujours plus de places de prison et de condamnations. Actuellement, les personnels de surveillance ne sont plus en capacité d’assurer au quotidien leur sécurité mais aussi la sécurité des personnes détenues (bagarres en cours de promenade, agressions, menaces…) Ce climat rejaillit sur les CPIP, qui partagent et subissent ce sentiment d’insécurité.

Alors que le nombre de places de prison va encore augmenter, le budget de l’administration pénitentiaire ne permet plus d’occuper utilement les personnes détenues (travail, formation, soins adaptés) et donner du sens à la peine.

Alors que les budgets du secteur psychiatrique sont en baisse constante, le nombre de personnes incarcérées souffrant de troubles psychiatriques augmente. La prison ne soigne pas, ce n’est pas sa fonction.

Alors que les personnels pénitentiaires exercent des missions difficiles au quotidien, l’administration ne les reconnaît pas à leur juste valeur.

Alors que les personnels doivent avoir leur santé et leur sécurité préservées pour exercer correctement leurs missions, l’administration ne semble pas tirer des leçons des trop nombreux incidents pour mettre en œuvre une véritable politique de prévention des risques.

Les CPIP du Centre Pénitentiaire de Metz réitèrent leur soutien au mouvement des personnels de surveillance, afin d’obtenir de meilleures conditions de travail, respectueuses de leur santé !!!

STOP AU MEPRIS DES PERSONNELS !!!

Il est temps de mettre en œuvre UNE VRAIE POLITIQUE DE PREVENTION DES RISQUES pour les professionnels intervenant en établissement pénitentiaire.

Il est temps de mettre en place UNE POLITIQUE PENALE STOPPANT LE TOUT CARCERAL, enfermant seulement les délinquants et criminels présentant un vrai trouble à l’ordre public, avec les moyens nécessaires à DONNER DU SENS A L’EXECUTION DE LA PEINE !!!

 

SPIP DE SEQUEDIN, EN SOUTIEN ! 

communiqué soutien SPIP Sequedin

Suite à l’agression de leurs collègues à la Maison Centrale de Vendin le Vieil, la CGT SPIP de la maison d’arrêt de Sequedin apporte son soutien à l’ensemble du personnel de surveillance.

L’ensemble des conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation de Sequedin, syndiqués et non syndiqués, a donc décidé d’annuler les entretiens prévus en détention, et ce depuis le début du mouvement….

Vendin le Vieil, Mont de Marsan, Annoeullin, Lannemezan….les exemples d’agression sont légion

Nous nous joignons aux revendications du personnel de surveillance qui réclame, comme le SPIP, davantage de moyens et de considération dans l’exécution de leurs missions.

TOUS SOLIDAIRES DANS LA PENITENTIAIRE !

Le bureau CGT Insertion et Probation, du SPIP Cher et Indre, témoigne de son soutien à l’ensemble des personnels de surveillance, suite à l’agression violente ayant eu lieu à Vendin le Vieil.
Nous sommes solidaires de nos collègues et des actions qu’ils mènent dans l’ensemble des établissements.
Nous souhaitons un bon rétablissement aux victimes de l’agression.

Lettre de soutien PS CGT SPIP 36 18

A Châteauroux.
le 15 Janvier 2018.