HMI AU SPIP 33 : ETAT DES LIEUX

Lors des HMI du mardi 25 mai, nous avons retenu que malgré le soutien de la direction face à «
l’affaire Mérignac », cette même direction nous a transmis sans le moindre ménagement ni
explication une série de consignes relatives aux AVC (quid des autres suivis ?) et nous faisons le
constat que :


➢ Les charges de travail sont en constantes augmentation (rappelons la limite 60 dossiers à
REP)
➢ Les ESR s’empilent à nos missions, les DDSE s’enchaînent et le stock de 723 15
au gmente…
➢ Des conditions matérielles de convocations déplorables : 9 PPSMJ par semaine par CPIP
➢ Des décharges qui commencent à sérieusement peser sur l’équipe (en terme de dossier, de
permanence, doublure, bex…)
➢ L’absence de création de poste au MOB malgré le recours à 3 contractuelles
➢ L’absence d’assistante sociale de service
➢ L’absence abyssale de partenariat de droit commun ( soins, CCAS, CAIO, pôle Emploi,
mission locale… )
➢ Des dossiers vides de pièces judiciaires
➢ Les consignes suites à l’affaire Mérignac conduisent à nous insécuriser encore davantage
➢ Remplir des tableaux ne prévient en rien la récidive et ne sert qu’à transférer la
responsabilité sur les CPIP!
➢ Relancer le JAP suite à rapport d’incident ne fait pas partie de nos missions, pas plus
qu’envo yer nos rapports d’incident au parquet (cela concerne Libourne uniquement pour le
moment)


Face à ce constat il est important de rappeler le cadre strict de nos missions et celles des
magistrats.Nous avons acté de demander aux une audience syndicale auprès des magistrats du TJ de
Bordeaux . Ni le SPIP ni les CPIP ne peuvent et ne doivent combler les carences de moyens de
l’institution judiciaire.

Mais il nous appartient chaque jour, individuellement de renvoyer la responsabilité où elle se
trouve et malgré l’atrocité de ce féminicide ne pas laisser l’émotion et la crainte guider notre travail.