SPIP DE FLEURY-MEROGIS : LES COQUILLES VIDES SONT DANS LA PLACE

Si jusqu’à mars 2017 les souffrances professionnelles des CPIP étaient dues en majeure partie à leur charge de travail, cela était sans compter sur l’arrivée d’une nouvelle Directrice d’antenne aux techniques managériales aussi insidieuses que dévastatrices !

Leur quotidien est maintenant rythmé par des convocations dissimulées, des décisions arbitraires et non expliquées, un manque de considération et de soutien et une possibilité de dialogue réduite à néant !
Plusieurs échanges avec les organisations syndicales ont eu lieu afin d’alerter sur les effets désastreux de ce nouveau système de management tant sur les agents que sur l’ambiance et le fonctionnement du service. Si des engagements ont été pris, force est de constater que les beaux discours pleins de promesses n’ont jamais laissé place à des actes !
Si des espoirs d’amélioration pouvaient subsister parmi les plus optimistes, c’était sans compter sur le simulacre de réunion d’antenne du 09 janvier 2018 auquel ont assisté les agents du SPIP de FleuryMérogis. Il s’agissait en réalité d’une annonce descendante de nouvelles contraintes auxquelles ils devront se plier.
ET SURTOUT QU’ILS NE S’AVISENT PAS DE SOURCILLER !!!

Les coquilles vides sont dans la place


En effet, toutes les interrogations et inquiétudes des agents, quant à leur capacité à appliquer ces nouvelles consignes face à une charge de travail qui ne cesse d’augmenter, ont été balayées d’un revers de main. Face à la souffrance de ses agents la réponse de la directrice a été sans appel : LES REUNIONS D’ANTENNE NE SONT PAS LE LIEU POUR PARLER DE SA SOUFFRANCE !!! Et que les agents ne s’avisent surtout pas d’insister au risque de se retrouver face à Hulk ! Chez notre Directrice d’antenne passer de Docteur Jekyll à Mister Hyde se fait en un claquement de doigt !!!
Non contente de ne laisser aucune place à la parole dans ce qu’elle qualifie pourtant de réunion de travail, elle n’hésite pas à s’énerver lorsque les personnes qu’elle a face à elle ne vont pas dans son sens. Elle se permet ainsi de remettre en question les motivations qui ont poussé ses agents à choisir le métier de CPIP. Mais il faut comprendre sa réaction : nous voir souffrir la fait souffrir…Laissez nous rire !!!!!!

Mais ne s’arrêtant pas là, elle va jusqu’à comparer ses agents dont elle prétend voir la souffrance et la fatigue liées au travail, à des zombies ou encore pire, à des coquilles vides !!!!!! Quel vocabulaire intéressant !
Mais Madame la Directrice, avant de vouloir imposer de nouvelles pratiques à vos agents, il serait pertinent de vous assurer que ces dernières sont actées par la DAP. En effet, il est intéressant de vouloir nous faire mettre en œuvre le modèle RBR alors la DAP n’a pas encore fait paraître la note de cadrage qu’elle s’était engagée à produire dans le cadre de la mise en œuvre du RPO1.
Madame la Directrice, puisque vous vous permettez de préjuger de ce que doit être un bon CPIP, laissez-nous nous interroger sur le fait de savoir si le costume de Directrice d’antenne n’est pas trop grand pour vous. L’intersyndicale UFAP-UNSa Justice et CGT SPIP ne peut laisser la maltraitance s’installer au sein du SPIP de Fleury-Mérogis.
L’intersyndicale UFAP-UNSa Justice et CGT SPIP sollicite une audience avec le nouveau DFPIP du SPIP 91.
A Fleury Mérogis, le 10/01/2018 Les représentants locaux UFAP-UNSa Justice et CGT Insertion et Probation SPIP 91 milieu fermé