MF SPIP 84 / GUET-APENS ???

Le 07 octobre s’est tenue une rencontre SPIP/JAP sur la thématique des CAP. Enfin ça, c’est ce qui nous a été annoncé dans le mail que nous a envoyé notre hiérarchie pour nous convier à cette rencontre, mail envoyé le 06 octobre à 15h13, car l’information aurait été « avalée » (sic)


En réalité, il s’agit d’une réunion de travail d’envergure qui s’est tenue ce jour-là, mais malheureusement nous le comprenons bien trop tard. Sur place, en plus des magistrats, ce sont tous les services de l’établissement gravitant de près ou de loin autour des CAP qui sont présents (l’ensemble de la direction du CP, le greffe, les chefs de bâtiment, le service scolaire, le service ATF, la régie des comptes nominatifs).


Il nous a été reproché de ne pas avoir préparé cette réunion. La bonne blague ! Comment l’aurait-on pu en étant informés seulement la veille ??? Cerise sur le gâteau, nous avons appris que cette réunion avait été programmée 3 mois plus tôt…


De plus, rappelons qu’il n’était alors question que d’une rencontre entre le SPIP et les JAP…
Il est d’entrée annoncé que cette réunion se tient suite au mouvement social des CPIP initié au printemps, à l’occasion duquel nous avions sollicité du changement concernant l’organisation des CAP, pour plus d’efficacité et d’efficience.


« Alors les CPIP on vous écoute, de quoi s’agit-il, nous ne comprenons pas vos demandes.
Mettez-vous d’accord !!! Peut-être aurait-il fallu vous concerter avant !!! »
: des interrogations légitimes de nos partenaires et collègues de travail auxquelles nous aurions pu répondre si nous avions pu bénéficier d’un temps de préparation.


Nous n’avons pas pu compter sur notre direction pour porter la parole du service, bien au contraire !!! Nous sommes sortis de cette réunion avec le sentiment d’avoir été discrédités.


C’est tout simplement HONTEUX.


Depuis plusieurs mois, les CPIP du Milieu Fermé exerçant au CP d’Avignon le Pontet sont en souffrance. Ils ont alerté à plusieurs reprises leur hiérarchie, dans un but de prévention des risques psychosociaux. Ils demandent à être SOUTENUS et SÉCURISÉS par leurs cadres, afin de pouvoir travailler dans des conditions satisfaisantes.


Par ces derniers agissements, nous avons encore une fois clairement et ouvertement été dénigrés, nous arrivons au point de rupture.


IL FAUT QUE CELA CESSE, A BON ENTENDEUR…


Le 12 Octobre 2022
Les représentants UFAP UNSa Justice, CGT SPIP et Solidaires Justice au SPIP 84