FLASH INFO QUAND LE DI ET LA DFSPIP SE LACHENT AVANT DE QUITTER LE NAVIRE

HISTORIQUE
Suite à la formation « entretien motivationnel » des 13 et 14 novembre dernier, 3 de nos collègues (Karen Mahiet, Virginie Galharret et Martine Canonnet) ont été convoquées en urgence (le vendredi soir pour le mardi matin sachant qu’elles étaient absentes lundi). Motif : remise d’un questionnaire. Elles ne s’y sont pas rendues, car souhaitaient être accompagnées par un représentant syndical : celui-ci n’ayant pas le doigt sur la couture du pantalon a proposé de repousser d’une semaine. Mais ce mardi matin, avant même le RDV chez la DFSPIP, deux « trentièmes » de retenue de salaire tombaient pour toutes les trois pour « travail mal fait ». Elles étaient priées de venir immédiatement se le faire notifier sans être accompagnées. Ce qu’elles ont fait mercredi 29 novembre.

Version imprimable tract flash info 29-11-2017
Voilà pour le factuel de ces derniers jours : la suite semaine prochaine pour prendre connaissance officiellement du contenu du courrier du formateur, courrier qui a initié la procédure.

CE QU’ON PEUT DEJA EN DIRE
– Il s’agissait d’une formation obligatoire, ce qui sous-tend qu’il n’y a pas forcément motivation, malgré l’intitulé de la formation.

– Le formateur, lors du bilan en fin de formation n’exprime pas de critique, mais rédige par la suite un courrier accusateur alors que le comportement des trois accusées n’a suscité aucune remarque particulière des intervenants ou participants pendant les deux jours.

– Plusieurs courriers d’autres participants-es viennent corroborer qu’il ne s’est rien passé et qu’il s’agit d’un non-événement.

– La violence de la méthode et l’urgence de la procédure sont -elles- complètement inadaptées à la situation.

– Les dégâts sur les collègues concernées sont réels, et qui s’en étonnerait d’être traitée comme quasiment une délinquante.

– La maltraitance et la violence ont tendance à devenir la norme de management de la part du DI et de la DFSPIP, sans aucune considération pour les personnels qu’ils ont pourtant pour mission de protéger.

Nous reviendrons sur ces événements dans les prochains jours, mais chacun peut dores et déjà réfléchir sur ce qu’il est prêt à faire en soutien aux collègues.

Nantes, le 29/11/2017 La CGT SPIP 44-85.