SPIP 51 – force de maintenir la pression, le bouchon va faire exploser la bouteille de champagne

http://www.cgtspip.org/wp-content/uploads/2019/04/tract-Reims-avril-19.pdf

Les Agents du SPIP de Reims n’osent plus y croire et restent impuissants face à la dégradation de leurs conditions de travail. Pire encore, là où ils pensent régulièrement arriver à un point critique, cela fait plusieurs mois que leur contexte professionnel devient de plus en plus invivable.

Si nous faisons un état des lieux rapide des services, voici ce que cela donne :

En milieu ouvert :

Difficultés RH importantes (3 postes vacants, 1 arrêt maladie de longue durée, 1 départ à la retraite, 1 congé parental, 1 futur congé maternité)
▪  6,4 ETP pour un total d’environ 1250 mesures, soit une moyenne de 188 mesures / CPIP

Pression accrue des exigences professionnelles et commandes institutionnelles ( RPO, actions collectives…)

Augmentation du nombre de permanence et de leur charge du fait des absences RH

Augmentation des alarmes PSE (toujours traitées par les CPIP) dues aux problèmes techniques

Nombre important d’enquêtes à rendre dans des délais réduits

En milieu Fermé :

1,8 ETP pour 191 mesures, soit 106 mesures en moyenne par CPIP.

▪ 2 à 3 jours de permanence par semaine par CPIP
▪ Gestion du Quartier de Semi-liberté(40 places).

Répartition à 2 des :
            ► Commissions institutionnelles ( 2 CAP/ mois , CPU hebdomadaires) et réunions                          partenariales
            ►  Divers champs transversaux : Point d’accès aux droits, insertion professionnelle,                         visiteurs de prison, activités socio culturelles, bibliothèque.

=> Peut-on encore parler de risques psychosociaux, lorsque le stress, l’angoisse, l’épuisement, l’irritabilité et l’insécurité professionnelle sont déjà omniprésents et subis depuis plusieurs mois ? C’est le Burn-out qui nous guette  !!

Malgré les multiples alertes des personnels, cette situation laisse impassible la hiérarchie, et plus largement, l’administration. Pire, l’antenne va devoir consacrer un poste à un délégué territorial du TIG qui va entamer encore plus les RH du service.

Le SPIP de Reims est à court de qualificatifs assez percutants pour faire état de la précarité de sa situation et réclame un peu de considération !

Ainsi, nous demandons la création de postes par l’ouverture aux sortants d’école en nombre suffisant – et temporairement l’octroi de contractuels, pour travailler dans des conditions convenables et  la création de nouveaux postes lors de la CAP de 2020 !

En tout état de cause, l’absence de réponse forte et d’actes significatifs ne pourront qu’achever une équipe déjà à bout de souffle…

Le Snepap et la CGT IP,

Reims, le 23 Avril 19