SPIP 10/52 : après Villenauxe, Chaumont au bord de la rupture !

Depuis plus d’un an, le SPIP de Chaumont essaie d’attirer, en vain, l’attention de la Direction du SPIP et de la Direction Interrégionale de Dijon concernant la situation dégradée des conditions de travail.

Chaque année, le SPIP de Chaumont subit le départ de titulaires et l’arrivée de pré -affectés en remplacement.

Depuis plus d’un an, les CPIP ont en charge près de 140 personnes en milieu ouvert et 1 CPIP seulement assure le suivi de 120 personnes à la Maison d’arrêt de Chaumont.

Sur un effectif théorique de 9 CPIP, le service n’aura plus que 6 CPIP titulaires (5,6 Equivalent Temps Plein) à compter de septembre du fait des mutations, d’un départ en retraite et d’un arrêt maladie.

A compter de septembre 2015, chaque CPIP de Chaumont aura alors en charge 160 personnes en milieu ouvert et 20 personnes en milieu fermé. Au surplus de cette situation désastreuse, les CPIP de cette antenne devront assurer la prise en charge de la Maison d’arrêt de Chaumont ( Arrivants, CAP, CPU, Commission LSC, activités, partenaires…).

Le moral de l’équipe se dégrade, un CPIP a été hospitalisé en avril 2015 et est absent du service pour une durée indéterminée ; l’unique cadre est en arrêt depuis le 13 avril 2015.

Le DFSPIP nous assure que la DISP de Dijon a été avertie à plusieurs reprises des difficultés rencontrées par l’Antenne de Chaumont. Un courrier alertant du mal-être du personnel du SPIP a été adressé au Directeur Interrégional en avril 2013, il est resté sans réponse.

Aucune mesure n’est prise pour protéger les agents du service en grande souffrance.

Depuis des années, la situation de l’antenne de Chaumont est difficile.  Elle s’est encore dégradée ces dernières semaines pour devenir plus qu’inquiétante. Que se passera t-il en septembre ??? Est-ce si imprévisible ???

Non! Le personnel de l’antenne est épuisé professionnellement et ne pourra pas remplir ses missions correctement.

Il sera difficile voire impossible pour les CPIP de tenir encore des mois dans ce contexte de travail.

Combien de départs de collègues en surmenage devront nous attendre pour que des solutions soient mises en place ???

 Un Villenauxe «bis» (plus aucun CPIP dans l’établissement pendant deux semaines du fait de burn-out) est à craindre dans les mois à venir!

Devant ce constat, nous souhaitons que des mesures ( ouvertures de postes, recrutement par voie de détachement…) soient enfin prises pour apporter des solutions sur le long terme.  

Elles seules nous permettrons d’espérer rompre le cercle vicieux qui contribue à ce que l’antenne ne fidélise pas le personnel.

Dans l’urgence, nous demandons l’affectation de personnels  supplémentaires ( contractuels, CPIP placé…).

                                                                                   A Troyes, le 12/05/15

Le Syndicat CGT SPIP Aube-Haute-Marne

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