SPIP de Brive-la-Gaillarde : un management à l’humeur !

A trois reprises en moins d’un an, nous avons interpellé la Direction du SPIP19 au sujet de dysfonctionnements chroniques au sein de notre antenne (aucune note de service, pas de fiche-réflexe, compte-rendus de réunions aléatoires…).
Deux mails ont été rédigés (le 10/09/2020 et le 2/02/2021), sans résultat.
Pour finir, une lettre ouverte a été adressée à l’équipe de Direction le 2 juin 2021 pour dénoncer le manque d’anticipation, de cohérence et de communication en ce qui concerne nos interventions au Centre de Détention d’Uzerche.
Seule réponse de la Direction à cette lettre : un discours de notre DPIP, chef d’antenne intitulé « billet d’humeur ».

http://www.cgtspip.org/wp-content/uploads/2021/06/SPIP-de-Brive-Un-management-a-lhumeur-.pdf

Ce « billet d’humeur » nous a été lu le 10 juin 2021 à la place de la réunion de service initialement prévue ce jour-là.
Le DPIP s’est adressé à nous comme à des mauvais élèves, nous reprochant notre incapacité à exécuter des ordres et à travailler en équipe.
Pour finir, nous avons été punis pour notre mauvaise conduite : il a quitté la pièce à la fin de la lecture de son « billet d’humeur », refusant tout dialogue, indiquant que la réunion de service n’aurait pas lieu et que les informations essentielles nous seraient communiquées par mail ultérieurement.

Nous demandons que ces méthodes de management verticales et défaillantes cessent !

Nous sommes las de ce manque de professionnalisme et plus globalement, de l’inexistence de méthodes de travail claires et structurées au sein de notre service.
Rappelons que nous souffrons déjà d’une absence totale de relation avec la JAP de la juridiction depuis 4 ans pour orienter et donner du sens à notre travail.

Au lieu de nous sentir encadrés, soutenus et dynamisés par notre Direction, nous nous sentons incompris, méprisés et abandonnés.
Nous regrettons l’absence de toute instance de dialogue social au sein de notre département.

Les difficultés rencontrées au sein de notre antenne impactent lourdement nos conditions de travail et nous exposent à des risques psychosociaux non-négligeables. Un de nos collègues, qui depuis longtemps avait alerté notre Direction de son mal-être, faute d’être écouté, épuisé par cette situation, vient d’ailleurs d’être placé en arrêt de travail.

Soudés, investis et consciencieux dans notre travail, nous refusons de rester spectateurs du délitement de notre antenne.
Nous revendiquons un fonctionnement de service efficient, une communication claire et uniforme ainsi qu’un management respectueux et bienveillant de la part de nos cadres !


A Brive-la-Gaillarde, le 23/06/2021

La CGT IP et le SNEPAP FSU